6 mois à la recherche d'un toit...
Voyager à sac à dos, c'est zouette et marrant ! On se sent libres, chaque jour est
différent !
Voyager à sac à dos, c'est parfois dur et lourd pour nos p'tits dos! Surtout quand
nous avons la chance (cf Vietnam) de faire 6 kms sous un soleil de plomb !
Être Globe Trotter, c'est zouette et très enrichissant. On rencontre des gens à
tous les coins de rue, on sympathise, on partage, on vit des moments uniques ! On adore... quoi !
Être Globe Trotter, c'est parfois un peu difficile (bah oui quand même!).
Nos problématiques du quotidien ne sont, certes, plus les mêmes qu'avant (bouchons, payer les factures...) elles sont justes différentes: être loin de ceux qu'on aime, trouver presque tous les
soirs un toit pour faire dodo, trouver à miam-miam 3 fois par jour (et équilibré pour notre compagnon de route), essayer de ne pas cumuler les galères ... non, nous ne sommes pas là pour nous
plaindre, mais juste pour dire que BALI fut aussi pour nous l'occasion de nous poser en famille et avec des amies ! Et, ça c'était SUPER ! Merci à eux d'être venus jusqu'à nous !
Merci à eux d'être venus jusqu'à nous !
Après 6 mois de vadrouille, nous avons donc particulièrement apprécié le fait de
retrouver des bouilles connues à l'Autre Bout du Monde, mais aussi d'avoir une maison, une vraie maison … vous savez: avec un vrai lit et un bon matelas (... pas une planche de bois!), avec une
vraie salle de bain avec de l'eau chaude et de la pression, une cuisine pour cuisiner, un salon … se sentir chez Soi … le pied, quoi !
Voyager, être loin des gens qu'on aime, nous permet de ré-apprécier les choses simples de la Vie, qu'on a tendance à oublier quand nous sommes la tête dans le guidon !
Indonésie
Nous voilà donc en Indonésie. Un archipel de plus de 17 000 îles pour une
population de quasi 250 millions d'habitants (4° pays le plus peuplé au monde). C'est également le premier pays musulman au monde (200 millions, suivi de l'Inde).
Bali
Des gens dotés d'une incroyable gentillesse avec un sourire permanent sur le
visage.
Une île faite pour les surfeurs et il n'est donc pas étonnant de se croire dans les rues de Sydney en se baladant sur la côte Sud de l'île.
Les rizières sont omniprésentes et créent un décor verdoyant de toute beauté.
Enclave hindouiste dans ce pays musulman, Bali regorge de ferveur religieuse: de nombreux temples et des cérémonies à longueur de journée qui n'hésitent pas à bloquer le trafic déjà bien saturé.
Offrandes à l'entrée d'un temple. De même, dans les rues devant chaque magasin, devant chaque maison on retrouve ces petits paniers d'offrandes.
P'tit quizz: mais, où est donc le poulet ?
Ici, le massage est une institution; nous avons donc testé (et, re-testé!) toutes les techniques: le massage balinais, la réflexologie ou encore le massage avec des pierres chaudes. Un régal... A 3 euros l'heure, il ne fallait pas s'en priver !
Une île faite pour les surfeurs et il n'est donc pas étonnant de se croire dans les rues de Sydney en se baladant sur la côte Sud de l'île.
Les rizières sont omniprésentes et créent un décor verdoyant de toute beauté.
Enclave hindouiste dans ce pays musulman, Bali regorge de ferveur religieuse: de nombreux temples et des cérémonies à longueur de journée qui n'hésitent pas à bloquer le trafic déjà bien saturé.
Offrandes à l'entrée d'un temple. De même, dans les rues devant chaque magasin, devant chaque maison on retrouve ces petits paniers d'offrandes.
P'tit quizz: mais, où est donc le poulet ?
Ici, le massage est une institution; nous avons donc testé (et, re-testé!) toutes les techniques: le massage balinais, la réflexologie ou encore le massage avec des pierres chaudes. Un régal... A 3 euros l'heure, il ne fallait pas s'en priver !
Java et les porteurs de soufre
Un petit coup de ferry et hop nous voilà sur l'île de Java (à l'ouest de l'île de
Bali).
Pas le temps de la faire, la java (bon ok j'arrête les jeux de mots car sinon java me faire gronder ;-), car nous sommes là pour un but précis: monter le volcan Kawa-Ijen. Et quand nous sommes en haut, nous avons un autre but: descendre dans le cratère. Au fond: un lac et une version indonésienne de « Germinal ».
Ici on extrait du soufre que des petits bonshommes portent et remontent dans des paniers en osier pesant jusqu'à 90 kilos. Nous descendons donc dans le cratère avec les énormes nuages remplis de vapeur de soufre: ça pique les yeux et la gorge. Pas étonnant que leur espérance de vie ne dépasse pas les 50 ans...
Pas le temps de la faire, la java (bon ok j'arrête les jeux de mots car sinon java me faire gronder ;-), car nous sommes là pour un but précis: monter le volcan Kawa-Ijen. Et quand nous sommes en haut, nous avons un autre but: descendre dans le cratère. Au fond: un lac et une version indonésienne de « Germinal ».
Ici on extrait du soufre que des petits bonshommes portent et remontent dans des paniers en osier pesant jusqu'à 90 kilos. Nous descendons donc dans le cratère avec les énormes nuages remplis de vapeur de soufre: ça pique les yeux et la gorge. Pas étonnant que leur espérance de vie ne dépasse pas les 50 ans...
Lombok ou le remake de «Viens Poupoule ! »
Si on aime les iles et les volcans alors en Indonésie on est gâté car ici c'est le
pays des iles volcaniques. Nous n'allions pas nous arrêter en si bon chemin et décidons donc de partir pour une autre ile volcanique. A savoir Lombok...
Et à Lombok, ce sera une histoire de Poupou.
Nous partons à Lombok depuis Bali avec Poupou la poubelle qui accessoirement nous
sert de voiture. Elle est tellement nulle qu'elle cale même en première dans les côtes: du jamais vu. La technique consiste donc à redescendre la pente en marche arrière, décharger les filles en
bas de la pente, reculer pour prendre 100 m d'élan, monter la pente en priant pour que la voiture ne cale pas avant le sommet, attendre les filles qui, elles bien sûr, montent la pente à pied.
Quand cela ne suffit pas (et parfois cela n'a pas suffi !!!), les filles et quelques locaux ont poussé la voiture.
Par respect pour le constructeur, je ne citerai pas son nom et ne dirai pas qu'il
s'agit d'une Suzuki ;-)
Arrivé à destination. A savoir au pied du volcan Rinjani, nous laissons poupou au
profit de nos chaussures de rando.
Un trek de deux jours nous permet de monter à un point de vue pour observer le
cratère du volcan où un « baby volcano » est actuellement en éruption: un moment magique !!!
Là encore ce sera une histoire de Poupou. Cette fois-ci, il s'agit de Poupou la
poupoule qui fera:
l'ascension sur ses pattes en compagnie de notre guide
la descente dans nos estomacs...
La dure loi de la jungle.
Guiliguili
Nous reprenons ensuite la route avec l'autre poupou (la voiture, pour ceux qui ne
suivraient pas !) en direction des iles Gili (prononcer guili) dont la particularité est de posséder un récif corallien hallucinant: à voir absolument. Pas de photos à l'appui, nos appareils
photos ne sont pas étanches...
La minute culturelle des globe-trotters
La minute culturelle du jour sera: sais-tu d'où vient le clou de girofles
?
Eh bien, il provient du bouton floral du giroflier que l'on laisse sécher au
soleil. Ils embaumaient les rues pendant notre séjour. 70% de la production mondiale provient d'Indonésie.
Si vous ne devenez pas plus intelligent avec nous ;-)
Bises à vous,
Les globe-trotters
Bricette et Brice qui attendent la vague en compagnie de leur
acolytes
Pour la p'tite histoire, le short à fleur rouge est en train de traverser l'océan Atlantique.
Pendant que nous jouons les touristes à l'Autre Bout du Monde, notre grand Matt relie La Rochelle à Salvador de Bahia (Brésil). Il gaze bien (20e au classement !). Si vous voulez le suivre http://www.transat650.org/fr/ (mini219 - Matt Galland)
Photo de famille ...
Couleurs chamarées au sommet du Rinjani (Lombok).